Notes de lecture: [1]
L’éditeur Tortel :
30 nudité de son esprit, Khar. s'affirme vide de toute connaissance héritée
62-65 sur la transmission pneumatique Naqshbandiyya
Dits par numéros :
9 entrons plutôt dans notre inexister
28 tu n’as pas peur du jugement ? – je me déferai de ce costume qui est moi et je plongerai dans la mer de l’unicité … il n’y aura plus de Bul-Hasan, vers qui se tourneront l’huissier de l’angoisse et le héraut de l’espoir ?
39 on me rassembla comme une poignée de terre, puis un vent violent me dispersa … il ne restait plus rien de moi
44 un emprunt à l’immensité de Dieu
47 toutes les choses que l’on m’a fait avaler sur Dieu … je me refuse à manger les restes des autres
105 aussi longtemps que le monde a eu de l’importance pour moi, je n’ai pu percer son secret
118 j’en eus assez de moi-même. Je me jetai à l’eau mais ne parvins pas à me noyer … Je me prosternai sur le sol de l’impuissance .. vis les créatures du ciel et de la terre. Leurs œuvres m’apparurent sans réalité car je voyais qu’elles lui appartenaient
119 je ne suis ni un dévot ni un ascète ni un savant ni un soufi. Mon Dieu est unique et de par ton unicité je suis unique
125 s’il n’y avait plus ni paradis ni enfer – on verrait qui adore réellement Dieu
152 les hommes s’imaginent que c’est à eux que je parle, mais c’est à Dieu que je parle
153 la générosité universelle se reçoit de Dieu sans intermédiaire et c’est tout
168 Bul-Hasan pratique le commerce au comptant. Est-il concevable de vendre à crédit à un mendiant
181 ne me laisse pas là où je devrais dire … ‘toi et moi’. Accueille-moi quelque part où je n’existerai plus … où tout sera toi
186 lorsqu’il y a un, il n’y a plus de semblable
187 O Seigneur ! tout cequi était à moi, je te l’ai donné, et tout ce que tu m’as donné, je te l’ai rendu afin d’effacer ce qui était moi et que tu deviennes tout
197
198 O mon Dieu ! tu me fais voir aux hommes comme ayant la tête posée sur les mêmes épaules qu’eux, mais si jamais tu leur montrais sur quelles épaules j’ai réellement posé ma tête, qu’est-ce qu’ils feraient ?
210
218 il faudrait que tu aies le cœur semblable aux vagues de la mer dont jaillirait un feu qui brûlerait le corps, et … pousserait l’arbre de la fidélité, lequel donnerait le fruit de la vraie vie … son jus coulerait dans ton cœur et tu cesserais d’exister dans son unicité
225 230
243 Certains ont compris que Dieu était présent du début à la fin … ce que tu cherches n’existe pas à priori, alors comment pourrais-tu le trouver à postériori ?
247 252 262 263
270 ces belles images sont les pouvoirs surnaturels, les actes de piété en tous genres, ce bas monde et l’autre. Les voyageurs y prenent racine et n’arrivent pas à Dieu. Il vaut mieux pour l’homme qu’il … traverse l’océan de la grâce pour arriver à Dieu et être enfin délivré de lui-même
277 278
279 tout ce qui est créé se trouve en Bul-Hasan, mais en lui-même, il n’y a plus de place pour Bul-Hasan
291 il existe deux chemins … celui qui écarte du but est celui que l’homme parcourt lui-même pour arriver à Dieu, et celui qui conduit au but est celui que Dieu parcourt avec l’homme
292 celui qui l’a trouvé cesse d’exister, celui qui l’a trouvé ne meurt pas
295
301 si tu laisse un innocent seul à la maison avec une femme, il trouvera le salut, mais si tu le laisses à la mosquée avec un lecteur patenté, il perdra son âme
303 Iblis … te parlera de la connaissance dans sept cents stations
310 ne cherche pas tant que tu n’es pas cherché, ce que tu trouverais serait semblable à toi-même
315
317 le vrai commerce est celui que l’homme pratique avec le capital de Dieu … tu as Dieu au départ, tu as Dieu à l’arrivée et tu l’as aussi dans l’intervalle
322 jusqu’à temps diras-tu … l’expert en hadith ? une seule fois dis Allah sans toi-même
324 il est impossible d’apporter là-bas quelque chose d’ici-bas. Ils apportent de là-bas quelque chose qui est inconnu ici-bas, et cette chose est l’inexister
326 quant à la certitude, contente-toi d’être convaincu que ta part est ta part. Quant au renoncement, tâche de comprendre que tu ne manges rien d’autre que ta ration et tu n’auras pas, de la sorte, à te demander ce que tu dois manger
330 on peut écrire sur n’importe quoi, sauf sur l’eau … écris avec ton sang … ceux qui viennent sauront que ceux qui aiment, ceux qui sont ivres et ceux qui sont brûlés sont passés par là
334 le voyage … avec les pieds … le cœur … l’aspiration insatiable … la vision … l’extinction du moi
336 les œuvres qui s’accomplissent à travers eux
338 le soufi est un jour qui n’a pas besoin de soleil et une nuit sans lune et sans étoile, car il n’a besoin ni de l’une ni des autres
341 tout le monde parle de celui qui est absent, mais on ne peut pas parler de celui qui est présent
357 si tu lui donnes ton inexister, il te donnera son exister
373 si en portant des hardes et en mangeant de l’orge on pouvait devenir un homme, les ânes le seraient depuis longtemps
400 ne parlez qui si celui qui écoute voit Dieu et n’écoutez que si celui qui parle voit Dieu
402
419 celui dont le coeur aura brûlé … le vent de l’amour se lèvera et emportera ses cendres pour en emplir le ciel et la terre
423 baisse la tête dans ton inexister et relève-là dans son exister !
426
427 dans l’invisible, il y a une mer … la foi des créatures est comme un fétu … le vent souffle … et la houle pousse le fétu tantôt vers la droite tantôt vers la gauche et ainsi de suite
429 le savant a pris sa science, le renonçant a pris le renoncement … tous s’en sont allés ainsi à sa rencontre. Prends la pureté et cours à sa rencontre car c’est lui le pur
431 si quelqu’un te demande si le mortel verra l’Eternel, dis-lui que aujourd’hui dans ce monde mortel, l’homme mortel connaît l‘Eternel
445 les docteurs disent que l’on peut connaître Dieu par la preuve. C’est bien sûr par Dieu que l’on peut connaître Dieu. Comment peux-tu imaginer qu’il puisse être connu par le créé ?
446 celui qui aime trouve Dieu, celui qui trouve Dieu s’est oublié lui-même
448 ce n’est pas une vue … connaissance … chose… Il y a Dieu un point c’est tout
455
461 on demanda un jour à un homme ce qu’il ferait si ses rênes se rompaient … Donne-les-lui pour qu’il les tienne, répondit-il
464 (ivre ou lucide) ils connaîssaient Dieu et ne s’occupaient pas d'autre chose
471 ‘je médite toute la journée et je dégage’
473 chaque fois que je prends quelque chose, je demande à Dieu de ne pas permettre que cette chose devienne un prétexte à ma foi
481
492 il me fit voir dans des hardes crasseuses … mais alors qu’est-ce que cette détermination, cette grandeur d’âme … tout cela c’est moi, et toi c’est l’autre !
535 le bon disciple est celui qui est là et dont le maître n’a pas à s’occuper … toujours content … même s’il s’agit de ranger les chaussures
546 fana anéantissement baqa surexistence : c’est celui qui se trouve suspendu dans le vide par un fil et qui ne décroche pas, même si un vent se met à souffler … qui déracine les arbres.
551 ne parle que lorsque celui qui écoute connaît Dieu et n’écoute que lorsque que celui qui parle connaît Dieu = 400
567
571 si tu me veux, il faut que tu sois pur car moi je suis pur. Tâche de n’avoir besoin de personne car moi je n’ai besoin de personne
578 celui qui cherche vraiment c’est moi qu’il trouve, celui qui fait semblant c’est lui-même qu’il trouve
579 traite mes hôtes comme il faut … il y en a qui viendront pour partager la tristesse avec toi. Il y en a que quelque chose empêche d’arriver à moi … il y en a aussi que j’ai ravi à eux-mêmes, leur mouvement est peut-être étrange, mais ils sont aussi mes hôtes. Et il y en a encore qui viendront pour te demander quelque chose de ce monde … traite les hommes comme je te traite moi-même. - Mais Seigneur je n’en suis pas capable ! - Alors demande-moi de t’aider !
592 contempler signifie qu’il soit et que tu ne sois pas, qu’il efface tout ce qui est de l’homme et mette en lui tout ce qui est de lui. Ainsi tout ce qui sortira de lui sera digne de lui.
594 602
611 l’effort du serviteur ne sert-il donc à rien ? – Hélas non, mais malheureusement rien n’est possible sans effort
629 il me demanda de donner un conseil aux hommes qui se trouvaient là. Une inspiration subite me fit dire : ‘si un navire fait naufrage, l’océan aura-t-il perdu quelque chose ?’
page208 p222 (la succession des tracas)
p224 les savants et les dévôts sont innombrables sur cette terre, i lfaut que tu fasses partie de ceux qui vivent du matin au soir et du soir au matin comme Dieu le veut. / Le cœur le plus pur est celui dans lequel il n’y a plus personne ; les œuvres les meilleures sont celles qui sont vides de toute ingérence du créé
p226
p227 la différence entre vous et moi ne tient qu’à un détail : vous parlez devant moi et moi je parle devant lui, vous écoutez ce que je dis et moi j’écoute ce qu’il dit, c’est moi que vous voyez et c’est lui que je vois. Autrement il n’y aurait pas de différence entre vous et moi
p228 il n’y a ni connaissance, ni vision, ni ténèbres, ni lumière, ni anéantissement, il n’y a que l’exister
p229 si quelqu’un cherchait Dieu, en plus de Dieu il y aurait un autre Dieu. C’est Dieu qui cherche Dieu, c’est Dieu qui trouve Dieu
p230 un homme rêva à la résurrection. Il chercha le Shaykh dans tous les coins mais ne le trouva nulle part … comme je n’ai pas existé, comment pourrait-on me trouver ? et je me réfugie en Dieu contre celui qui me trouvera demain
p231
p240 j’étais un trésor caché et j’ai aimé être connu, j’ai donc créé la création afin d’être connu
p244 la vision directe l’unifie à lui et l’efface à lui-même … l’Evident l’écrase … le réduit en poussière. Puis le vrai absolu lui donne sa réalité et sa nature relative s’éteint.